L’institut Wyss de Harvard et le CSAIL chargé de l’informatique et de l’intelligence artificielle au MIT se sont associés et ont créés un véritable muscle artificiel sur les principes de la robotique molle. Une telle innovation pourrait complètement révolutionner tout le secteur de la robotique et de l’industrie. Avec un tel muscle chaque système de portage, de mouvements et de déplacements pourraient ainsi être modernisé réduisant fondamentalement les coûts.
Qu’est-ce que la robotique molle ?
La robotique molle appelée également soft robotics est une discipline émergente dans la robotique. Elle se charge de construire les robots et certains drones dans des matériaux et/ou des structures modelables, étirables et souples. Ainsi, le silicone, le plastique, le caoutchouc, les ressorts, les élastiques et tous absorbeurs de vibrations ou de chocs sont les principaux outils utilisés.
Dans le milieu, on pense que la robotique molle contribuera à faire revoir à la baisse le prix de certains robots. De plus elle permettra de rendre plus résistant aux impacts ou aux chutes les robots.
L’annonce donc de la création d’un muscle performant utilisant ces principes est vraiment le début d’une nouvelle ère.
Robotique molle + Origamis = Muscle
Nous avons déjà pu voir comment les principes origamiques ont permis aux nano robots d’avancer, et bien, leur pouvoir a encore frappé la science !
Chaque pliure de la structure permet de déterminer les mouvements qui pourront être effectués par le muscle. Ce dernier a par ailleurs la capacité de soulever mille fois son poids initial.
La construction du muscle se veut simple et ultra-rapide. Il y a tout d’abord une poche hermétique, dans lequel est intégré une structure pliée, le tout rattaché à une pompe électrique. La poche contenant de l’air ou du liquide joue le rôle du muscle et le reste de la structure celui des os. L’ensemble peut de ce fait s’étirer et se contracter comme un muscle.
Le principe se veut tout autant économique, permettant au plus grand nombre un accès à cette technologie. Une petite PME du tertiaire pourra tout à fait investir dans ce muscle ; engageant ainsi une révolution dans son fonctionnement et préservant les employés des lourdes tâches.