A l’aube des années 60, à l’heure où les auteurs de science-fiction écrivaient un grande part de notre avenir et où les scientifiques se prêtaient au jeu de l’imagination, une idée un peu folle est apparu à un étudiant en physique ; fabriquer des machines tellement petites pour soigner les gens que l’on pourrait littéralement « avaler le médecin ». Mais sans décryptage du génome humain, on ne pouvait à l’époque penser que ces nano robots ne seraient pas des engins mécaniques mais un assemblage de molécules.
C’est pourquoi quant en 2001, le séquençage du génome humain fût possible, cette idée un peu folle pris tout son sens et les recherches en nanotechnologie médicale purent enfin commencer.
Que sont concrètement les nano robots à base d’ADN ?
Les composants des nano robots sont par définition réduit à une échelle nanométrique, c’est-à-dire qu’ils mesurent tous entre 0.1 et 10 micromètres. Ensuite ce que l’on appelle un robot est ce qui fonctionne de manière automatique ou qui dépend d’une commande à distance. Ainsi un nano robot possède un corps constitué d’une protéine et de pattes fait de brins d’ADN.
En 2010, les premiers nano robots ont vu le jour, leur type d’assemblage était capable d’analyser le milieu dans lequel ils se trouvaient, définir un plan d’exécution à partir des résultats de l’analyse et le mettre ensuite en application. Cependant à l’époque l’endurance de ces nano robots était encore limitée, ils ne pouvaient accomplir qu’un seul type de tâche chacun et surtout la complexité d’une tâche ne pouvait dépasser une douzaine d’étapes.
Mais ces dernières années, les chercheurs ne cessent de progresser et en cette rentrée 2017, une recherche vient d’être publiée par des scientifiques de l’institut de technologie de Californie, leurs nano robots ont pu décharger, trier et livrer des cargaisons avec 300 étapes à respecter.
Comment pourraient fonctionner les nano robots dans notre corps ?
Le terrain d’essai utilisé jusqu’à maintenant est une séquence d’ADN que l’on pli d’après les principes de l’origami afin d’obtenir un espace bidimensionnelle ou tridimensionnelle, également appelé nanostructure.
Mais dans un proche avenir, ces nano robots pourraient synthétiser un produit chimique à partir de ses propres composants et ensuite le délivrer en fonction des besoins des patients. Afin de produire « le médicament », les nano-robots iraient dans une « nano-usine » et grâce à leurs analyses en temps réelles pourraient libérer la dose parfaite de traitement dans le sang. L’idée est également de développer des nano robots capables de réparer une cellule défectueuse.
Pour qu’elles maladies les nano robots pourraient-être plus performants qu’un traitement classique ?
Dans l’idée, toutes les maladies qui nécessitent un traitement quotidien comme les problèmes de thyroïdes ou le diabète pourraient réellement être mieux traitées par les nano robots. En effet ils pourraient constamment réguler le besoin en insuline pour les diabétiques et changer ainsi la vie de millions de personnes.
Dans le combat contre le cancer, les nano robots sont également très prometteurs, car ils pourraient ainsi détecter et éliminer chaque cellule cancéreuse. A ce moment-là, clairement non seulement les nano robots sauveraient des vies mais surtout ils modifieraient radicalement la qualité de vie des patients. Fini les chimiothérapies et les rayons qui handicapent bien trop les patients ; une véritable révolution médicale s’annonce donc.
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[…] avons déjà pu voir comment les principes origamiques ont permis aux nano robots d’avancer, et bien, son pouvoir a encore frappé la science ! Chaque pliure de la structure permet de […]